Dynamique de vie, cancer et réflexologie…

Particulièrement visible chez les végétaux au printemps, la multiplication cellulaire est l'une des dynamiques basiques de la vie. Echappant la plupart du temps à notre conscience, elle est aussi à l'œuvre en permanence dans notre corps. Ainsi, les 250 types de cellules (cellules du sang ou de la peau, cellules musculaires ou cardiaques, neurones et fibroblastes, etc) soumis au renouvellement cellulaire parmi les quelques 100 000 milliards de cellules qui composent notre corps ont des durées variables de renouvellement. Vingt milliards de ces cellules meurent chaque jour. Elles sont bien évidemment remplacées. Près de 20 millions de cellules se divisent en deux cellules filles chaque seconde. Particulièrement visible chez les végétaux au printemps, la multiplication cellulaire est l'une des dynamiques basiques de la vie. Echappant la plupart du temps à notre conscience, elle est aussi à l'œuvre en permanence dans notre corps. 

Ainsi, les 250 types de cellules (cellules du sang ou de la peau, cellules musculaires ou cardiaques, neurones et fibroblastes, etc) soumis au renouvellement cellulaire parmi les quelques 100 000 milliards de cellules qui composent notre corps ont des durées variables de renouvellement. Vingt milliards de ces cellules meurent chaque jour. Elles sont bien évidemment remplacées. Près de 20 millions de cellules se divisent en deux cellules filles chaque seconde. Une cellule de peau a ainsi une durée de vie de 3 à 4 semaines avant d’être renouvelée. Un globule rouge vit lui quelque 120 jours. Une cellule de la rétine ne dépasse pas la dizaine de jours. Une cellule de foie ou de poumon vit de 400 à 500 jours tandis que les cellules tapissant la surface de l’intestin ne «tiennent» que 5 jours. Les scientifiques spécialistes de l'histologie ont bien caractérisé cette dynamique 'normale' de renouvellement des tissus.


Il arrive que cette dynamique ‘Bois’ soumise au rétro-contrôle exercé via le système neuro-humoral (via ses liens au sein de l’intelligence innée de la vie) soit perturbée par des polluants, des blocages neurologiques engendrés par des chocs, des émotions et leurs mémoires par exemple. L’énergétique chinoise présente de manière simple et claire ces mouvements d’engendrement et de contrôle entre les éléments afin de maintenant l’harmonie ou équilibre de l’ensemble.

 

Ce qu'on appelle un cancer est une dynamique de prolifération cellulaire qui devient anarchique. Le lien de rétro-contrôle est comme ‘coupé’. La régulation n’est plus active. Les ressources alentours sont mises à disposition prioritaire du développement de tissus envahissants au delà de leur place fonctionnelle équilibrée et harmonieuse pour l'ensemble. En détruisant son environnement, la tumeur cancéreuse ('tu meurs' pour ceux jouant au langage des oiseaux) peut devenir un réel danger pour la survie de l'être vivant.

 

En auriculothérapie avancée, on parle au départ de ‘zones exclues’ (qu’on ne retrouve d’ailleurs plus actives au niveau réflexe si on ne recréer pas le lien ‘oublié’ et dont les alentours sont repérables car ils répondent au contraire de manière spécifique à la stimulation compte-tenu de ce qui s’y déroule).

On peut se poser la question : comment et pourquoi cela arrive-t-il ? Et comment en tant que thérapeute, prévenir cette rupture, soutenir ‘l’environnement’ global voire participer à ce que ce rétro-contrôle, cette part de l’intelligence innée de la vie, retrouve sa place ?

 

Il existe probablement de nombreuses réponses à ces questions.

L’une d’elle, probablement influencée par ma formation initiale en sciences de la vie, m’invite à mettre en avant que l'observation du vivant révèle une richesse inouïe pour élaborer des stratégies d'adaptation dont il arrive, certes, que la régulation soit perdue. Le cancer révèle une grande énergie de vie et des liens qui se sont rompus.

 

La réflexologie soutien l’homéostasie et les processus d’auto-régulation. Exercée en accompagnement global selon l’énergétique chinoise, en créant un espace de présence pour que ce qui est là puisse se révéler, être émis en lumière, être reconnu et se libère pour laisser la place à un présent toujours nouveau, elle prend en compte cette globalité de l’être humain et l’impact que ses interactions avec son environnement ont eu sur lui.

Il y a quelques année, Mina Bissel et ses collègues de l'université de Californie à Berkeley a partagé les résultats de ses recherches révélant qu'une compression physique appliquée dans les premières phases de mise en place d'une structure cancéreuse permet sa régularisation sans autre traitement*. Comme quoi "Mettre le doigt dessus" peut être salvateur et éviter de bouleverser des vies, de polluer l'eau. Question de respect du vivant.

 

Alors, telles les jeunes pousses au printemps, élevons-nous, affinons notre pratique réflexologique et de thérapeute. Au quotidien, cultivons en équilibre notre yin, terre d’accueil, réceptacle ou creuset, et tissons, observons les liens subtils, accompagnons le mouvement de la vie au travers des e-motions en nous, l'accompagnement des personnes que nous accueillons, fragilisées par l’annonce d’un cancer et un traitement lourd. En conscience.

 

Jézabel GOUGEON

 

* : news.berkeley.edu/2012/12/17/maligant-breast-cells-grow-normally-when-compressed/